Vous êtes invités à une causerie de 45 minutes animée par Marco Duchesne, libraire, suivie d’échanges avec les participants et d’une séance de signature, autour de la récente publication de S’enfuir, le vendredi 11 novembre dès 18h à la Librairie Pantoute, succursale de la rue Saint-Joseph.
À noter, La séance de signature est réservée aux gagnants du concours Facebook « Gagnez une dédicace du bédéiste Guy Delisle ».
L’album
En 1997, alors qu’il est responsable d’une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l’a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité – un enfer qui a duré 111 jours. Que peut-il se passer dans la tête d’un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui? Un ouvrage déchirant.
L’auteur
Né en 1966 à Québec, Guy Delisle se passionne dès son plus jeune âge pour les classiques de la bande dessinée franco-belge : Astérix, Tintin, Blake et Mortimer et, plus encore, Lucky Luke. Il décide donc de devenir auteur de bandes dessinées!
Mais, au Québec, le marché de la bande dessinée est presque inexistant, et aucune école ne forme les dessinateurs en herbe aux subtilités de l’art séquentiel. Guy Delisle effectue donc un détour par le cinéma d’animation avant d’embarquer pour l’Europe en 1988, en quête de débouchés professionnels. C’est le début d’une carrière d’animateur d’une dizaine d’années.
Son expérience chinoise de superviseur de l’animation lui fournit la matière de Shenzhen(L’Association, 2000), carnet de voyage et chronique drolatique d’un animateur confronté au système de production et à la culture impénétrable de ce pays.
Le virus de la bande dessinée s’empare à nouveau de Guy. Aline et les autres(L’Association), remarquable exercice de style proche de son travail dans l’animation, est cité par le Comics Journal parmi les cinq meilleurs albums européens parus en 1999. En 2001 paraît la suite, Albert et les autres. La même année, il commence la série humoristique Inspecteur Moroni (Dargaud).
En 2003, il publie Pyongyang (L’Association), un nouveau récit de voyage lié à son métier d’animateur et un témoignage précieux sur la Corée du Nord, le pays le plus fermé de la planète. Par son regard à la fois acéré et bienveillant sur une culture étrangère,Chroniques birmanes (Delcourt, 2007) constitue le prolongement de la série d’ouvrages consacrée à ses séjours en Asie.
En 2011, il reprend son journal de bord et raconte son expérience en Israël dansChroniques de Jérusalem (Delcourt), qui sera récompensé par le Fauve d’or du meilleur album à Angoulême en 2012.
Il signe ensuite les trois tomes du Guide du mauvais père (Delcourt), une mise en abyme particulièrement drôle sur la paternité.