Critique en 750 caractères | Bootblack T1

L’an dernier, Mikaël concluait son premier diptyque new-yorkais, Giant. Mais il n’abandonne pas pour autant la « Grosse Pomme » et les années 1930! Bien au contraire : il nous revient maintenant avec Bootblack. Après nous avoir entraîné au sommet des gratte-ciels, il nous amène maintenant dans les rues et les allées… On y suit une bande de jeunes – immigrants ou fils d’immigrants – qui tentent de s’en sortir, entre boulot de cireurs de chaussures et petits larcins. Évidemment, entre amour et destin, ils aspirent à autre chose…

Entre la jungle urbaine et champs de bataille, Mikaël tisse avec Bootblack une superbe toile humaine – passant du quotidien de ces jeunes à des questions profonde sur l’identité et la société… Il en résulte une BD aboutie, au visuel riche et travaillé, aux ambiances réfléchies et  définies, qui met tous ses outils au service de son récit. Bref, Mikaël nous offre un nouveau petit bijou, une belle montée dramatique qui nous mène agréablement vers le second tome, prévu au calendrier 2020.

Bootblack T1, de Mikaël (Dargaud)

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